Microgreffe de cheveux : bilan et consultation
1er temps : l'entretien préalable au projet de greffe
Il permet d’approfondir la relation entre le patient et le chirurgien et il comporte :
- L’explication en détail du procédé de microgreffes, en particulier sa technique, ses résultats, ses coûts, ses contre-indications en fonction de ses caractéristiques propres.
- Le recueil des antécédents médicaux et chirurgicaux, mais aussi les antécédents familiaux de la calvitie.
- Le rappel de l'histoire personnelle de la chute des cheveux du patient, identifier, outre sa date d'apparition, les éventuels facteurs ayant déclenché cette chute, les traitements suivis ou les interventions déjà subies.
2e temps : l’examen clinique capillaire
Il permet le diagnostic capillaire personnalisé qui comporte :
- La palpation du cuir chevelu pour apprécier son élasticité.
- Une mesure de la densité des cheveux sur les différentes zones du crâne.
- L’examen de densitométrie, en utilisant une micro caméra à effet grossissant qui permet :
=> La vérification de l’épaisseur des cheveux dans chacune des zones.
=> Le comptage des cheveux et donc la détermination de la densité par centimètre carré de la zone donneuse et des zones à implanter.
=> Le repérage et le comptage des cheveux en phase télogène (fin de vie) dans chaque zone, afin de cibler les zones à fort risque de chute rapide et établir la meilleure stratégie thérapeutique.
3e temps : Le choix du projet d'implantation de cheveux
Le praticien rappellera au patient qu’il ne s’agit là que d’une redistribution des cheveux existants dans la couronne hippocratique ou zone donneuse.
De ce fait, le patient doit accepter que la densité obtenue par ses nouveaux implants capillaires ne puisse être celle qu’il possédait auparavant.
En fonction de l’âge et de la taille de la calvitie, il faudra donc choisir, voire privilégier, une zone à réimplanter, plutôt que la totalité si la calvitie est étendue.
Dans le domaine des greffes de cheveux, pour garantir un bon résultat il y a 4 critères à prendre en considération :
- Les attentes du patient relatives à ce que l'intervention devrait accomplir.
- Le stade de l'alopécie.
- Les caractéristiques du cheveu (qualité, texture, épaisseur…).
- La capacité de la zone donneuse.
Il est important que le patient et le chirurgien s'accordent sur des objectifs honnêtes et réalisables pour l'intervention- et que le patient continue à conserver des objectifs réalisables après la réalisation de sa première intervention et pour les interventions à venir.
Notre technique de greffe de cheveux FUE Ultra n'est réalisée que part des chirurgiens
Elle requiert :
- Un cursus médical. Alors que la perte de cheveux est considérée principalement comme un problème cosmétique, la croissance et la perte des cheveux ainsi que la restauration capillaire sont des phénomènes physiologiques. L'approche physiologique est ce que le docteur étudie lors de ses études de médecines et qu'il applique dans sa pratique quotidienne.
- Des compétences chirurgicales. Le spécialiste des greffes capillaire est un médecin qui envisage la perte de cheveux et la restauration capillaire avec l'approche physiologique du docteur et les compétences techniques du chirurgien avec une formation spécialisée en chirurgie capillaire. (Le chirurgien spécialisé en restauration capillaire a des connaissances détaillées de la physiologie et de l'anatomie du cuir chevelu, de la circulation sanguine du cuir chevelu ainsi que du circuit lymphatique du cuir chevelu).
- Un jugement esthétique. Comme toute autre intervention de chirurgie esthétique la restauration capillaire peut être considérée comme un art et requiert un œil avisé et une main experte pour apporter des résultats appropriés du point de vue médical et flatteurs du point de vue esthétique.
- Il en résulte que seuls des chirurgiens spécialisés peuvent réaliser des greffes capillaires et qu’aucun assistant n'est autorisé à intervenir sur un patient.